Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Pourquoi j’ai arrêté l’astrologie

Oh qu’on me la pose souvent cette question. Ça et « qu’est-ce que tu penses de l’astrologie? ». Je vais tenter d’y répondre aujourd’hui. Gardez en tête qu’il s’agit de mon expérience personnelle et non d’un décret vous disant quoi faire.

Déjà, je ne pense pas que l’astrologie soit mal ou bien. Je suis neutre face à elle. Si ça vous aide, tant mieux! C’est un outil comme un autre. Je suis contre l’astrologie prédictive (mais je l’ai toujours été, rien de nouveau ici). Là où je crois que ça devient problématique est lorsque l’astrologie gouverne notre vie. Si une personne ne peut plus prendre de décision sans consulter les étoiles, qu’elle vit différemment parce que la Lune est en Bélier ou Mercure en rétrograde, ou encore qu’elle se définit par sa carte du ciel, ça, pour moi, ce sont des gros red flags. Un tel comportement manque de discernement. Mais ça n’est pas mon histoire, alors laissez-moi vous expliquer pourquoi j’ai arrêté tout ça.

Quand je suis tombée très malade, ma vie a basculé. Ce que je vivais était tellement gros, tellement difficile, que l’astrologie s’est mise à me puer au nez. Soudainement, que mon ascendant soit Capricorne ou mon soleil en Gémeaux n’avait plus AUCUNE importance ou incidence. Ce que je vivais était si douloureux que je me contre-foutais à 1000 % de ce qui se passait dans le ciel.

Je me souviens que des gens m’en parlais parfois « c’est tellement intense ce qui se passe dans le ciel en ce moment! Mars et Saturne sont en conjonction et en plus la Lune est en Capricorne, j’en peux plus! ». Et ma réaction était simplement que je m’en balançais complètement (pour rester polie) et que ça n’avait en réalité aucune importance.

Cette constatation m’a fait décroché d’un coup. Je n’ai tiré aucun réconfort de l’astrologie en période de grande difficulté alors je lui ai dit adieu. Je n’ai plus jamais eu envie d’en parler ou de l’enseigner.

Avec le recul, je trouve aujourd’hui des limites à l’astrologie. Oui, c’est fascinant de voir avec quelle précision on peut décrire la personnalité de quelqu’un… Mais après? Je sais que mon service de carte du ciel a aidé des centaines de personnes à mieux se comprendre et à s’aimer davantage. Ça n’est pas banal et je ne veux pas dire que ça n’est pas important. C’est juste que pour moi, ça n’était vraiment plus suffisant. Face au drame, pour moi, l’astrologie est devenue inutile, désuète et même irritante.

Franchement j’ai vécu quelque chose de similaire avec toutes mes anciennes pratiques. Face à l’intensité de mes épreuves, elles sont tombées complètement à plat et ne m’ont plus apporté de positif, de réconfort. Alors que j’en avais besoin plus que jamais!

Je veux dorénavant du solide, du concret, du support à toutes épreuves. J’observe que plusieurs personnes ont vécu un chemin similaire lorsqu’elles ont vécu un drame elles aussi. Beaucoup de pratiques du monde new age, bien-être et développement personnel font du sens quand notre vie va relativement bien, mais décampent lorsque les grandes difficultés arrivent.

L’astrologie ne m’a pas aidée quand j’avais vraiment besoin d’aide, on pourrait le résumer ainsi.

Je sais que, bien utilisée, l’astrologie peut aider beaucoup de personnes sur le chemin de la connaissance et l’acceptation de soi. Simplement, pour moi elle a atteint ses limites et je suis ailleurs, je n’y reviendrai pas. J’espère que cela répond à vos questions et que vous aurez le discernement de prendre ce texte pour ce qu’il est : un récit personnel.

Que vous aimiez ou pas l’astrologie, nous avons tous et toutes le droit à nos propres croyances et nos propres expériences. Les miennes ne rendent pas les vôtres invalides et vice-versa :)

Lire la suite
Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Le remède de l’indifférence

Je vous invite à vous laisser parler d’amour. L’émotion la plus puissante qui soit et pourtant… j’ai l’impression qu’elle est de moins en moins présente chez l’occidental moyen. Dans les contes de fées, le baiser du vrai amour (true love’s kiss) pouvait briser n’importe quelle malédiction. Encore aujourd’hui, je crois que l’amour est le remède à beaucoup de nos malédictions modernes : l’égoïsme, le narcissisme, l’avarice, la surconsommation et la pire de toutes, l’indifférence.

Autrefois, l’indifférence était rarement de la partie. il était normal de connaître tout le monde dans sa communauté. Ce lien de proximité empêchait l’indifférence de prendre racine.  Si quelqu’un vivait un moment difficile, toute la communauté se ralliait pour aider la ou les personnes dans le besoin.

Je suis souvent très nostalgique de cet aspect du passé : la proximité, le support, l’entraide, la communauté. Je sais que je ne suis pas la seule! Simplement en observant les rêves que vous me partagez parfois… Il y a beaucoup de création de villages communautaires là-dedans!

En attendant que nos petites bulles communales soient créées, que pouvons-nous faire? Combattre la distance émotionnelle, pour réduire l’indifférence!

Un des gros problèmes aujourd’hui est qu’on ne connait plus personne. Nous sommes devenus anonymes les uns pour les autres. Nous vivons dans nos propres bulles. On connait rarement nos voisins au-delà des politesses d’usage. On fait la majorité de nos courses dans des grands magasins, où tous les employés sont des inconnus et le propriétaire est un milliardaire anonyme. On ne va plus à l’église, endroit par excellence pour se rassembler en communauté. On vit dans des grandes villes et des banlieues, dans des quartiers sans âme, où tout se ressemble, où les commerces de proximité ont disparu et où il faut prendre la voiture pour à peu près tout.

L’individualisme est roi et avec lui, malheureusement, vient l’indifférence. Il est beaucoup plus facile d’ignorer la misère et la souffrance lorsqu’elle n’a pas un visage connu.

Comment combattre cet individualisme. Avec l’amour.

En osant ouvrir son coeur, pour permettre à plus d’amour d’y circuler. Plus notre coeur est rempli d’amour, moins il est possible de rester indifférent.

Je vous invite vraiment à découvrir comment vous pouvez vous impliquer dans vos communautés locales. Il y a tellement d’organismes qui ont besoin de bénévoles, je suis certaine que vous allez trouver. Et du même coup, vous allez entrer en contact avec votre communauté!

Il y a tellement de gens près de chez vous qui souffrent, qui se sentent seuls, qui vivent dans la précarité. Tendez leur la main, vous n’avez pas idée de l’immense différence que cela fera dans leur vie. Prendre soin des plus démunis devrait faire partie de nos habitudes à tous et toutes. On ne sait jamais quand les rôles vont s’inverser et qu’à notre tour, nous serons reconnaissants pour les mains qui se tendent vers nous. Je suis vraiment bien placée pour le savoir.

En terminant, je vous partage deux premières façons d’aider, si le budget vous le permet. Dans les deux cas, vous recevrez un cadeau en échange.

Premièrement, je vous invite à faire un don de 19,95 $ en achetant un Journal de l’âme. 100% du montant sera remis aux Banques alimentaires du Québec. Chaque journal vendu permet d’offrir 60 repas!! La campagne se termine le 10 décembre en soirée. En ce moment, 1/10 famille québécoise a recourt aux banques alimentaires. Plus que jamais, elles ont besoin de notre aide.

L’autre option est une collaboration bienfaisante avec Luxcey, la meilleure compagnie de soins pour la peau. En passant commande sur leur site, entrez le code JOSEEANNESC pour obtenir la livraison gratuite et le sérum Léo en cadeau (15ml), d’une valeur de 50 $. La bonne action dans tout ça? Luxcey remettra 15 % des profits à la famille d’une amie qui vit des moments très difficiles. Leur 5e bébé, la jolie Delphine, est née sévèrement handicapée, atteinte de paralysie cérébrale et malheureusement, a des pronostics très incertains. Pour au moins alléger le stress financier de cette grande épreuve, ses proches se sont rassemblés pour organiser une campagne de financement.

En achetant vos produits Luxcey préférés, vous contribuez directement à supporter cette magnifique famille dans cette terrible épreuve. Si vous préférez contribuer directement à la campagne de sociofinancement, la voici.

Sinon, rendez-vous sur le site Web de Luxcey. Je vous recommande vraiment le baume Emma, qui fait des prodiges pour la peau sèche et irritée, autant chez les petits que les grands. * code valide pour commandes de 100 $ et plus

Et finalement, j’espère que cet article vous inspirera à donner de votre temps près de chez vous. Banques alimentaires, foyers pour personnes âgées, refuges, églises, centres jeunesse, centres d’action bénévole, associations en tout genre, hôpitaux… La liste est longue et les besoins sont grands.

Merci du fond du coeur,

Josée-Anne xx

Lire la suite
Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Une prière pour la Palestine

Bonjour belles âmes,

Parlons aujourd’hui d’un sujet qui fait mal à tous nos coeurs humains : la Palestine. Pas sous un angle politique, ni religieux. Simplement sous un angle humain, puisqu’on devrait tous et toutes pouvoir se rejoindre là-dessus. On est tous humains, non?

Des milliers d’enfants sont déjà morts.

Des innocents meurent chaque jour.

Des humains.

J’observe certains mouvements chrétiens implorer la libération d’Israël, puisque « c’est dans la bible ». Aucune mention du massacre de la Palestine. Aucune prières pour les innocents qui y perdent la vie.

Et ça, ça vient de gens qui sont supposés vivre selon L’AMOUR. L’amour en majuscules. L’amour de tous, sans discrimination et sans jugement. Mais apparemment, la Palestine n’en fait pas partie?! « Aime ton prochain », il me semble, n’était pas suivi d’une liste d’exceptions et exclusions. Aime ton prochain. Aime l’Humain. Point.

Je suis bien sûr très impuissante du confort de mon chez-moi, avec tous mes privilèges. Ce que je peux faire, c’est cet humble appel à l’amour.

Peu importe vos croyances, votre religion ou votre avis politique, je vous invite à mettre plus d’amour dans votre coeur et à voir les victimes de cette guerre comme des humains avant tout. Des humains qui ont le droit de vivre. Dans la sécurité, la dignité et avec le confort et les soins nécessaires.

Je veux vous proposer une prière pour la Palestine. Pour toutes les victimes innocentes des deux côtés, bien sûr, mais surtout pour la Palestine. Pour tous les humains pris dans cette horreur.

Priez à Dieu, au dieu en qui vous croyez, à votre arrière grand-mère, à votre ange gardien, qui vous voulez, mais priez. Je me suis assurée de garder une neutralité dans la prière, pour qu’elle soit disponible à tous et toutes. Seules les parties [entre crochets] pourraient ne pas vous convenir. Vous pouvez lire à voix haute ce texte en y mettant l’introduction et la conclusion de votre choix.

[Seigneur Jésus Christ],

Je prie en ton nom aujourd’hui pour toutes les innocentes victimes de la guerre en Palestine.

Bénis leur âme et assure-toi qu’ils reposent maintenant en paix.

Je prie pour que le conflit cesse immédiatement et pour qu’aucune autre précieuse vie ne soit gaspillée.

Protège les enfants et les innocents, qui n’ont rien à voir dans toute cette folie.

Je prie pour que l’aide humanitaire puisse être sur les lieux. Pour que chaque personne puisse étancher sa soif et manger à sa faim en tout temps.

Je prie pour que tous puissent dormir en paix et en sécurité, sans peur aucune.

Je prie pour que les établissements de santé soient protégés et que tous ceux nécessitant des soins puissent s’y rendre et les recevoir.

Je prie pour une guérison des âmes blessées et traumatisées, pour que les gens puissent se reconstruire et vivre une vie en paix.

Je prie pour l’ouverture des coeurs humains, pour davantage d’entraide et d’amour.

Enveloppe de ta paix et ton amour toutes les personnes prisonnières et victimes de cette guerre.

Je t’en prie, mets-y fin sur-le-champ.

[En ton précieux nom Jésus Christ, Amen]

Pour faire un don :

Croix Rouge Canadienne

Humain Appeal à Gaza

Unicef pour les enfants de Gaza

Lire la suite
Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Les cadeaux insoupçonnés de la souffrance

La souffrance dans ma vie a été un des plus grands défis ces dernières années. Mais bizarrement, aussi, un des plus grands cadeaux. Je vous explique pourquoi.

Bonjour belles âmes,

J’ai envie d’aborder un sujet un peu déprimant aujourd’hui, pour aller avec la grisaille de novembre. Il est toutefois étrangement réconfortant. J’ai trouvé apaisant d’en entendre parler ainsi. Aujourd’hui, abordons la souffrance.

Le new age, la loi de l’attraction, le développement personnel et compagnie nous font souvent croire que souffrir n’est pas normal. Ce serait le résultat de notre « basse vibration », nous aurions attiré nos malheurs. Ou peut-être traversons nous une nuit noire de l’âme ou un retour de Saturne. Dans tous les cas, ces excuses détournent notre attention de la situation et nous font croire que c’est « mal » et qu’il faut s’en sortir le plus vite possible à coup de pensées positives pour retrouver notre « haute vibration ».

Un des problèmes avec toutes ces croyances est qu’elles ignorent complètement une Vérité (avec un grand V oui!) : la souffrance est inévitable et fait partie de l’expérience humaine. Elle n’est la faute de personne. Elle est désagréable oui, parfois déchirante, bouleversante. Elle peut nous démolir, nous scier en deux. Mais elle a un but : nous rebâtir, en mieux.

On dit que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je dirais surtout que cela nous rend meilleur. Avez-vous remarqué que les gens incroyables - ordinaires et extraordinaires - ont généralement vécu de grandes souffrances? Ils ont dû faire face à l’adversité, puiser dans la résilience et ainsi, ils ont développé de grandes qualités humaines.

Certes, on peut se laisser dévorer par le chagrin et cultiver l’égocentrisme et la méchanceté. Le chemin du coeur n’est pas automatique, il faut le choisir, armé.e de courage. Lorsqu’on prend cette voie, on développe notre compassion, paix, empathie, sérénité, douceur, présence, ouverture, lumière intérieure et tellement plus!

Je sais qu’à travers la maladie, les nombreux deuils des deux dernières années et les handicaps, je suis devenue une bien meilleure personne. Je suis très loin de la femme stressée, ambitieuse, critique, qui se plaint sans cesse, dure, anxieuse et égocentrique que j’étais. Toute ma dureté a fondu avec les épreuves. Mon coeur est devenu si ouvert, sans barrières protectrices, que je suis constamment touchée par la vie. Une belle chanson, un dessin de ma fille ou la voir s’amuser, un couple qui s’aime encore après des années, une jolie phrase dans un livre, mon chat qui vient se coller, un geste généreux sans arrière-pensée… tout m’émeut. Je pleure dès que je ris un peu fort ou que je ressens une émotion qui est un peu plus que neutre. Mon corps vit au ralentit, mais mon coeur vit intensément, profondément. Mon coeur ressent et c’est à partir de lui que je vis. Quel cadeau!

Rien de toute cette beauté quotidienne n’aurait été accessible sans toute la souffrance qui a marqué mes dernières années. Elle m’a brisée, puis reconstruite, de façon formidable.

Un pasteur que j’aime beaucoup citait récemment un homme (dont j’oublie le nom, mille excuses) qui a écrit ces mots au fond de sa cellule de prison, au coeur de la pire souffrance de sa vie : « la souffrance est comme un institut de beauté pour l’âme ». Et c’est exactement ça. On en ressort tellement beau et resplendissant de l’intérieur. Elle nous ouvre en deux pour qu’on en émerge plus bon, plus humain et plus vivant que jamais.

Lire la suite
Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Ode à la patience

Les périodes de questionnement et d’incertitude peuvent être vraiment frustrantes. Mon plus grand allié pour rester en paix dans ces moments? La patience!

C’est OK de ne pas savoir

Bonjour belles âmes,

Après un début en force ici, j’ai dû arrêter avec le début de Renaissance. C’est une merveilleuse expérience, très nourrissante. Je suis heureuse de le faire, mais, j’y consacre la majeure partie de mon énergie. Le blogue et le podcast sont donc mis sur pause durant ces quelques semaines.

Ce matin, j’avais du temps et de l’inspiration, donc me voici! J’avais envie de parler des périodes de questionnement, de flou, et qu’on les dédramatise un peu. Je voulais parler du pouvoir de la patience.

J’observe plusieurs femmes qui s’effondrent dès qu’elles n’ont pas toutes les réponses ou qu’elles perdent un peu de leur illusion de contrôle. Elles se perdent dans le stress et l’anxiété, désespérant de ne pas savoir exactement où elles s’en vont. Elles deviennent comme des bouilloires sifflantes, impatientes et irritées que les choses ne se mettent pas en place comme elles le veulent, à la seconde où elles le décident.

Je comprends. J’ai aussi été cette femme prisonnière de mes pensées qui tournent en rond, devenant obsédée d’avoir toutes les réponses et solutions tout de suite. Puis la vie m’a envoyé une dose massive d’inconnu et d’incertitude. Des épreuves où les réponses sont impossibles à trouver. J’ai donc appris à m’en détacher et à être patiente. C’était LOIN d’être inné chez moi!

À l’époque, mon impatience prenait la forme de l’anxiété. J’obsédais sur un problème, pouvant difficilement penser à autre chose. J’avais l’impression que le bonheur et le bien-être ne seraient pas possibles tant que mon problème ne serait pas résolu. Je ne parlais que de ça, j’y consacrais beaucoup de temps et cette obsession provoquait une vision-tunnel. La solution parfaite aurait pu être juste devant moi, impossible de la voir.

Il m’aura fallu un problème qui ne se résout pas (une maladie neurodégénérative incurable et intraitable) pour réellement apprendre à lâcher prise puisque aucune autre option n’était possible : je n’avais pas le choix!

Cette obligation à perdre mon illusion de contrôle a en fait été un grand cadeau. J’ai appris à accepter de ne rien contrôler et à être sincèrement à l’aise et en paix avec ce fait. J’ai appris la patience et la confiance : la clarté arrive toujours. J’ai confiance que tout ira bien, même lorsque c’est difficile.

Depuis plusieurs mois, je n’ai aucune idée où je m’en vais avec le travail. Avant, cette incertitude m’aurait clouée sur place et j’aurais tout fait pour être délivrée de ces questionnements le plus rapidement possible. Je me serais lancée à gauche et à droite, essayant désespérément de retrouver une direction.

Le travail est un gros morceau de nos vies. Pour beaucoup d’entre-nous, ne pas savoir où on s’en va avec notre carrière est frustrant et déstabilisant. Dans le monde du bien-être, on nous fait souvent croire que si c’est aligné, ça devrait être une évidence et qu’il faut absolument trouver notre « mission de vie » et en faire carrière pour s’épanouir.

Tout ça pour dire que je me pose beaucoup de questions ces temps-ci. Avec la maladie, je me retrouve limitée dans ce que je fais. Je trouve de plus en plus difficile l’instabilité financière de la création d’offres et l’entrepreneuriat. Dépendre de ma créativité quand l’énergie n’est pas au rendez-vous est parfois brutal. Je rêve de terminer l’écriture de mon livre, mais je nie peux jamais le faire parce que je dois consacrer le peu d’énergie que j’ai à des projets payants dans l’immédiat. J’observe aussi qu’enseigner à la caméra et avec ma voix est trop difficile. Animer Renaissance en ce moment m’en demande beaucoup.

Le new age ne fait plus partie de ma vie et n’en refera jamais partie. Or, la majorité de ma communauté achetait mes produits et programmes venant de cet univers. Je m’en rends compte avec Renaissance, les gens sont moins au rendez-vous pour ce genre d’offre. Or, c’est vraiment aligné et je n’en changerais pas le contenu, même pour plus de sécurité financière. En plus, c’est si beau ce qu’on vit dans notre groupe!

Alors je fais quoi?? Je ferme? J’arrête d’enseigner? Je repars à zéro avec une nouvel univers d’offres? Je me tourne plutôt vers la consultation (je prends parfois des contrats en direction artistique, marketing ou stratégie YouTube pour entreprise)? Un beau casse-tête n’est-ce pas? L’ancienne moi aurait voulu savoir sur-le-champ ce que j’allais faire et se serait éparpillée partout pour avoir l’impression d’avancer.

Mais ça n’est plus moi ça. J’ai reconnu le manque de clarté et observé les faits. Je me suis observée pour comprendre mes limites (physiques oui, mais aussi émotionnelles et spirituelles). J’ai prié, depuis des mois, pour de la clarté. Et j’ai attendu patiemment qu’elle arrive, sachant très bien qu’elle le ferait. Je n’ai pas perdu une once d’énergie à stresser pour ça. Je me suis également enlevé la pression de trouver les réponses pour le long terme. Être guidée pour la prochaine étape seulement, ça me va vraiment bien.

Comme toujours, les choses se clarifient, les réponses apparaissent.

Je ne ferai plus de programmes, c’est trop demandant.

Même le podcast me demande trop d’énergie.

Je vais privilégier l’écrit.

Je sais quel sera mon prochain projet (écrit et très beau).

Et on part de là…

Pas besoin de voir plus loin, du moins pour moi. Je me sens bien ainsi. Il m’aura fallu des mois de patience pour trouver les premières réponses à ces questions. L’ancienne moi aurait démarré et lancé plusieurs projets dans ce court délai pour éviter le surplace et se donner l’impression d’avancer. Mon quotidien aurait été rempli de projets lancés trop rapidement, sous pression. J’en serais maintenant épuisée, stressée et probablement déçue.

Mais plus maintenant. Je suis claire, précise, je respecte mes limites, mon corps et mes valeurs. Je n’ai gaspillé aucune ressource, incluant mon énergie. La patience amène la clarté, un cadeau inestimable.

La prochaine fois que vous n’avez pas toutes les réponses, je vous invite à respirer et être patient.e. Rien de plus. Je vous promets que le processus sera plus doux, serein et simple. Et le résultat? Mieux que tout ce que vous pouvez imaginer sous l’emprise du stress. Bien mieux. Et vous aurez l’énergie et l’élan sincère, la fierté et l’inspiration de le faire. La patience est une des clés du bonheur. Le vieil adage « toute bonne chose vient à ceux qui savent attendre » a beaucoup de vrai, n’en déplaise à tous les pressés du monde.

Josée-Anne xx

PS : Renaissance est effectivement mon dernier programme. Je le sentais avant de l’offrir et le ressenti s’est confirmé en le faisant. Même si j’aime beaucoup enseigner et que l’impact sur les gens qui participent est très positif, ça en demande trop à mon corps. Comme c’est la dernière occasion de travailler avec moi ainsi, je vous laisse la possibilité de vous joindre en cours de route. Il nous reste encore 4 directs et les enregistrements des 3 premières semaines vous attendent déjà. Vous pouvez vous inscrire ici. Notre groupe a soif de spiritualité ancrée et sérieuse, c’est vraiment beau!

Je vais essayer de revenir sur le blogue d’ici la fin du programme, mais si je n’y arrive pas, on se retrouve après :)

Lire la suite
Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Quitter le bien-être pour être bien

L’industrie du bien-être est-elle si bonne? Je vous partage mon expérience, en espérant qu’elle vous aide.

Bon lundi tout le monde :)

J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un beau week-end. Les couleurs arrivent tranquillement ici - très tranquillement, il n’a pas encore fait assez froid. On m’a expliqué que les couleurs arrivent après le premier gel. Je suis patiente, elles arriveront bientôt.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’industrie du bien-être et de la grosse machine à argent qu’est le domaine de la guérison. Je n’ai surtout pas la prétention de croire que je détiens les réponses. Je peux seulement vous partager mon expérience. J’espère simplement que cet article vous aidera à trouver ce qui fonctionne pour vous, tout en activant davantage votre clairvoyance.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien que lorsque j’ai rompu avec toute cette industrie. Quitter le bien-être pour être bien, voilà.

Parce que c’est une industrie, ne vous leurrez pas. Bien sûr, il y a des gens honnêtes, qui font leur travail pour les bonnes raisons, mais il y a une méchante grosse gang qui fait fortune sur le dos du mal-être des gens, sans leur apporter de réels résultats, ni même de réconfort. Mon article aujourd’hui n’est pas pour cracher sur les gens, mais pour vous inviter à plus de discernement et de clairvoyance, comme dit souvent mon amie Rose.

J’ai suivi aveuglément des protocoles, des « gurus » et me suis bourrée de suppléments. J’ai essayé tellement de sortes de soins énergétiques ou holistiques et de cérémonies en tous genres. Quand on va mal, on veut à tout prix aller mieux, littéralement. Et il y a un océan d’offres de toutes sortes “pour nous aider”. La plupart des offres se contredisent et beaucoup prétendent être LA solution. Maintenant que j’en suis sortie, j’observe à quel point cette industrie est remplie de prédateurs, qui prennent comme proies des gens perdus et souffrants.

Plusieurs milliers de dollars plus tard, est ce que j’allais mieux? Non. Même que mes symptômes étaient pires que jamais ET mon moral était complètement à plat. Je me sentais vide et je n’avais obtenu aucune vraie réponse à mes questions. J’en suis sortie fatiguée, découragée, croyant que la maladie était de ma faute et pire encore, que la guérison reposait uniquement sur mes épaules. Imaginez porter ce poids-là. Vous m’en redonnerez des nouvelles. Je croyais que si je ne guérissais pas, c’est parce que je faisais quelque chose de mal, qu’au fond je ne me sentais pas “digne” de guérir ou que je ne m’aimais pas assez pour me permettre la guérison. PARDON?! Mais c’est vraiment ce qu’on m’a dit, sous toutes les variantes imaginables, fois après fois.

Et quand je me suis mise à remettre en question ces principes hautement destructeurs, qu’est-ce qu’on m’a répondu? “Avec une attitude comme ça, c’est sûr que tu ne guéris pas!”, “tu as clairement un blocage subconscient qui t’empêche de guérir”, “il faudrait juste que tu fasses un soin XYZ pour aller plus loin”. Ou tout simplement, la personne défendait avec véhémence ses croyances, ignorant complètement le mal-être qu’elles me causaient.

Et là j’ai dit ASSEZ. Ça suffit. Cette industrie peut être tellement toxique. Et j’ai l’impression que les plus grandes victimes sont les gens les plus démunis, fragiles et souffrants. Ceux qu’on devrait le plus aider sont ceux de qui on abuse le plus.

Vous savez ce qui a été le plus fâchant pour moi? Tous les conseils vides, culpabilisants ou voulant encore plus de mon argent qu’on m’a donnés étaient presque invariablement amenés par des gens en parfaite santé. Des gens qui n’ont aucune idée du trauma d’être diagnostiqué avec quelque chose de rare, grave et incurable.

La clairvoyance a alors enfin fait son entrée.

Qu’est-ce qui sape mon moral? Qu’est-ce qui m’aide à me sentir mieux?

Avec ces deux petites questions, tout a changé. RIEN, dans mon cas, de ce que je faisais alors ne m’aidait à me sentir mieux, que ce soit physiquement, mentalement, émotionnellement ou spirituellement.

Alors POURQUOI je faisais tout ça!?

La clairvoyance est venue m’aider à faire un grand ménage. Et c’est ce que je veux vous partager aujourd’hui. Ça n’est pas parce qu’une méthode est chaudement recommandée ou qu’il y a des centaines de milliers d’adeptes qu’elle sera la bonne pour vous. Tant de gens ont perdu la capacité au discernement et suivent les autres et leurs conseils sans se questionner. Je vous invite à vous demander : qu’est-ce qui sape mon moral? Qu’est-ce qui m’aide à me sentir mieux? Et à écouter VOS réponses, sans ressentir le besoin de les justifier ou de convaincre les autres de leur utilité.

Si quelque chose de l’industrie du bien-être ne vous fait pas sentir mieux, pourquoi continuer? Pour la promesse d’un éventuel mieux-être? J’ai personnellement décidé de me concentrer sur le moment présent et sur mon bien-être quotidien. Si quelque chose n’y contribue pas, c’est non. Posez-vous les questions et écoutez vos réponses. Qui ont 100 % le droit d’être différentes des miennes! Cet article n’est pas une attaque envers vos croyances personnelles, mais une invitation à être à l’écoute de vos ressentis.

Trouvez ce qui VOUS fait du bien et apprenez à discerner le bien-être subtil et profond du bien-être superficiel et passager. Mais on garde cette nuance pour une autre discussion :)

Josée-Anne xx

PS : je termine en vous mentionnant qu’il ne reste plus que quelques jours aux inscriptions de Renaissance. Le sujet abordé aujourd’hui touche aux thématiques de réflexion qu’on explorera en profondeur. Sept semaines de rencontre en direct pour naviguer au travers des défis et transformations avec plus de paix intérieure et de clairvoyance. J’y partagerai les apprentissages et outils qui m’ont aidée à me sentir bien, alors que rien n’allait bien.

Lire la suite