Josée-Anne Sarazin-Côté Josée-Anne Sarazin-Côté

Et le minimalisme en 2023?

Pourquoi est-ce que j’ai arrêté de parler de minimalisme? Les réponses sont ici.

Je suis tellement touchée par l’accueil que vous avez réservé au blogue. Avoir une intuition (que je ne dois pas être la seule à en avoir marre des réseaux sociaux et à s’ennuyer des bons vieux blogues) et la voir se concrétiser, c’est deux choses!

Merci pour votre accueil chaleureux. En lisant vos commentaires, j’avais réellement le coeur tout chaud, qui picotait. La façon de mon corps d’exprimer sa joie en douceur. J’ai tout de suite eu l’élan de reprendre la plume et d’en profiter pour aller plus loin sur un sujet effleuré il y a quelques jours sur Instagram : le minimalisme. Je veux profiter de cet espace pour aller plus en profondeur.

Ça fait des années que je n’en parle plus. Pourquoi? Moi qui étais pourtant une pionnière du sujet dans la Francophonie…

Je suis devenue écoeurée du minimalisme, franchement déçue de ce que c’est devenu : une mode, une façon de décorer et une nouvelle gamme de produits tendance. Une industrie entière d’objets en tous genres a pris d’assaut les boutiques et nos portefeuilles. Dès que le mot « rangement », « organisation » ou « minimaliste » y est apposé, la vente et le succès étaient garantis.

Les gens se sont précipités sur la tendance, ont tenté d’épurer et mieux organiser leur chez-soi, ajoutant encore et encore de nouveaux besoins pour « être bien », passant complètement à côté de la plaque. Être minimaliste n’est pas d’avoir une maison blanche avec des meubles scandinaves. Je caricature, mais vous comprenez. Être minimaliste, pour moi, c’est d’être bien et que cet état soit complètement indépendant de nos possessions et nos circonstances extérieures. Être minimaliste, c’est ne plus être esclave de la société de surconsommation.

Pour moi, le minimalisme est une démarche intérieure. C’est d’être capable de retirer des couches et des couches de désirs, d’objets, de superficialités en tous genres, de distractions, etc., pour arriver à notre coeur, à notre être. C’est d’apprendre à générer son bonheur et sa paix intérieure indépendamment de ce qui est extérieur à nous. On s’entend donc que ça n’a aucun lien avec le look de notre maison.

Un des plus grands ennemis de ce bonheur interne sont nos désirs. Notre société nous pousse constamment à désirer tout ce qu’on n’a pas et à nous faire croire qu’on ne pourra être heureux sans les combler. On devient dominé par notre ego et nos désirs. On est constamment bombardé de publicités et d’inconnus en ligne qui nous montrent leurs choses préférées, leur dernier voyage, ce qu’ils cuisinent en ce moment, etc. Évidemment qu’on a envie de tout ce qu’on n’a pas, c’est toujours sous nos yeux, à nous narguer.

C’est un réflexe humain. Nous sommes programmés pour ça. Savez-vous la question que je me suis fait posé le plus souvent? « Où l’as-tu acheté? » (et toutes ses variantes). Les gens voulaient savoir d’où mes meubles, mes objets et mes vêtements venaient, mais aussi, quels produits j’utilisais. Un vrai programme automatique. La bonne nouvelle? Il se déprogramme.

Peut-on complètement enrayer les désirs? J’imagine que même les moines qui font voeux de pauvreté en ont. La différence est qu’ils ont le pouvoir sur leurs désirs et non l’inverse. Et ça, promis, c’est accessible à tout le monde. C’est LE point-clé du minimalisme : nos désirs ne nous gouvernent plus. Ils existent encore, mais on devient capable de les observer et de les évaluer, pour voir s’ils sont vraiment pertinents. On peut alors décider de ne pas agir dessus et de les reléguer aux oubliettes.

Ce processus manque cruellement au minimalisme. Ce qui, à la base, était une démarche pour alléger son coeur et son espace et pour se sortir de l’emprise de la surconsommation est devenu une farce et une simple nouvelle façon de surconsommer. Je vous invite à la vigilance avec vos désirs. Ils ne sont pas la clé du bonheur. Au contraire, ils peuvent ouvrir tout grand les portes de l’endettement, qui vient avec un sacré bagage (stress, pression financière, peur, inquiétude et compagnie).

Aujourd’hui, j’ai un bel équilibre. J’ai encore des désirs (je suis humaine), mais j’en suis détachée. Je les observe, je leur laisse du temps. La plupart disparaissent rapidement d’eux-mêmes. Et ceux qui restent? Ma règle est de les payer comptant. Si je n’ai pas l’argent, j’attends. Ça vaut autant pour les objets que les projets. Cette stratégie toute simple m’aide vraiment à les épurer et à obtenir plus de clarté à leur égard.

En espérant que ça nourrisse vos réflexions sur le minimalisme et la surconsommation et que cet article vous donne des pistes d’exploration intérieure! N’hésitez pas à le partager :)

On se retrouve très vite, j’ai déjà un autre article d’écrit! J’ai beaucoup d’inspiration et de plaisir à écrire.

Avec amour,

Josée-Anne

PS : je termine en vous mentionnant qu’il ne reste plus qu’une semaine aux inscriptions de Renaissance. Le sujet abordé aujourd’hui touche aux thématiques de réflexion qu’on explorera en profondeur. Sept semaines de rencontre en direct pour naviguer au travers des défis et transformations avec plus de paix intérieure et de clairvoyance. J’y partagerai les apprentissages et outils qui m’ont aidée à me sentir bien, alors que rien n’allait bien.

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Un blogue en 2023!?

Lancer un blogue en 2023, vraiment? Oh que oui, et voici pourquoi.

Un récit de respect de soi

Bonjour,

J’écris pour la première fois depuis des années un blogue. Pourquoi ai-je eu envie de ramener ce média, qui est très loin de ses heures de gloire de 2010. Je trouve pourtant que c’est l’outil parfait pour aller contre la rapidité et la superficialité de l’océan de contenu des médias sociaux.

Le blogue oblige à sortir de ces plateformes et nécessite la présence, la lenteur. On ne peut pas scroller un article de blogue. Il faut prendre les 5-10 minutes nécessaires pour le lire, en paix et en présence. Le blogue est l’option slow living de l’internet. Voilà ce qui me parle, ce qui m’inspire, de cet outil souvent considéré comme désuet de nos jours.

Je ne sais pas vous, mais j’en ai marre du contenu « bouchées de pain », qui se consomme en quelques secondes et qui fait rarement plus que ça, combler quelques secondes de notre temps. J’ai envie de discussions, de réflexions, d’inspiration. Donc j’ai choisi de mettre du temps ici plutôt que sur les médias sociaux.

J’ai d’abord été super emballée à la pensée de reprendre un blogue. C’est ainsi que j’ai commencé, il y a plus de 10 ans, et j’ai toujours adoré ce média. Je me souviens du bonheur de commencer la journée avec mon café et de la musique douce, en tête-à-tête avec mes blogues préférés. Je prenais le temps d’aller voir quelle blogueuse avait écrit, puis je me plongeais dans son récit personnel avec joie. C’était comme de prendre des nouvelles d’une amie.

Les blogues se sont tranquillement transformés en machines à faire de l’argent. Les pubs sont apparues partout - on se souvient tous et toutes des pages tapissées de publicités clignotantes - et le nombre de visiteurs est devenu ce qui comptait. Mes blogueuses préférées se sont mises à écrire des articles qui allaient sortir en premier sur Google, plutôt que d’utiliser leur blogue comme un journal. Je pense que ce changement a été le début de la fin.

Après mon excitation initiale, ma logique est rapidement venue s’en mêler. « Oui mais, si tu veux attirer de nouveaux lecteurs, il faudra créer du contenu qui score bien dans Google ». Et là, mon excitation est retombée d’un coup… Ce contenu est utile pour beaucoup de gens, mais je n’ai pas envie d’en créer. La perspective de prendre du temps et de l’énergie pour écrire sur « les tendances de l’automne 2023 » ou « les 10 meilleures huiles essentielles à avoir à la maison » me laissait amorphe et démotivée. Peut-être qu’un article du genre se glissera ici de temps en temps, quand j’en aurai envie, mais sinon, ce n’est pas le contenu que je veux créer.

Je veux revenir au bonheur que m’apportait les blogues dans leurs débuts, alors qu’ils servaient d’espace de réflexion, d’inspiration et de journal personnel. Même si ça ne fait « pas de sens » avec les tendances du moment, je veux me respecter là-dedans. C’est devenu beaucoup plus importants pour moi de respecter mes idées, plutôt que « les tendances ». Je sais que je ne suis pas la seule qui ne trouve plus son compte dans les étourderies d’Instagram et compagnie.

L’écriture est mon premier amour et je ne veux plus le mettre de côté pour des flings clinquants, superficiels et passagers. Ce blogue sera d’autant plus important pour moi, puisque je ne peux plus écrire à la main depuis plus d’un an déjà. Moi qui noircissais des journaux et cahiers entiers, je ne suis physiquement plus capable de le faire. Je ne dis pas que cet espace deviendra mon journal intime - je vais me garder une petite gêne - mais, je sais que ce sera inspirant d’avoir un endroit où je peux venir mettre des mors sur certaines choses que je vis.

Merci d’embarquer dans cette aventure avec moi. Ou ré-embarqquer, je sais que certain.e.s d’entre-vous sont là depuis Bulles & Bottillons! J’espère entrer dans votre routine, que vous prendrez l’habitude de venir vérifier si j’ai écrit quelque chose de nouveau, que vous prendrez le temps de lire dans un moment qui vous est agréable.

À bientôt :)

Josée-Anne xx

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Guide pour rituel matinal de cacao

Après avoir fait cette vidéo Youtube, j’ai voulu créer un petit guide écrit pour vraiment mieux compléter l’information que je donne

Après avoir fait cette vidéo Youtube (juste en dessous), j’ai voulu créer un petit guide écrit pour vraiment mieux compléter l’information que je donne. J’ai tellement écrit que c’était trop long pour mettre dans la légende YouTube! Le voici donc, juste ici :)

PLEIN D’INFORMATIONS IMPORTANTES SUR LE CACAO

J’ai pris le temps de vous faire un petit guide rempli d’informations importantes, comme les contre-indications, l’origine du cacao et comment s’en procurer.

CONTRE-INDICATIONS

  • Les anti-dépresseurs de type MAOI (monoamine oxidase inhibitor) ne sont pas conseillés avec le cacao. Ils sont plus rares aujourd’hui et normalement, votre médecin vous aura prévenu de ne pas consommer de chocolat. En cas de doute, consultez votre professionnel de la santé. Pour les anti-dépresseurs en général, sachez que le coco est un anti-dépresseur naturel, donc vaut mieux commencer avec une toute petite dose, pour voir comment votre corps réagit ou en parler à votre professionnel de la santé.

  • Problèmes cardiaques : le cacao augmente la circulation sanguine et pourrait stresser inutilement le corps des personnes avec une condition cardiaque.

  • Grossesse : il n’y a pas d’études qui supportent le danger ou l’absence de danger de consommer du cacao enceinte. Il est recommandé de prendre une micro-dose et connecter à votre corps, voir comment il réagit. Si ça vous inquiète, mieux vaut laisser le coco de côté et le consommer une fois la grossesse terminée.

  • Chez les enfants : la décision revient aux parents. Il n’y a pas de contre-indications comme telles. Ma décision personnelle avec Clara est de lui donner une toute petite portion.

ORIGINE

Le cacao vient d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud - il était fortement présent dans les sociétés Maya, Aztèque et Inca. On l’appelait la nourriture des dieux et chez les Aztèques, par exemple, le cacao valait plus que l’or. Les coffres aux trésors des rois débordaient de graines de cacao. On a retrouvé des preuves d’usage de cacao cérémoniel et comme monnaie datant d’il y a 3000 ans. 

Aujourd’hui, le partage de cette plante médicinale vient surtout des communautés indigènes résidant autour du Lac Atitlan, au Guatemala. Si vous bénéficiez d’une quelconque façon de l’usage du cacao cérémoniel, cet article comprend plusieurs façons pour redonner et remercier concrètement ces communautés : https://medium.com/cacao-ceremonies/how-you-can-give-back-if-your-benefit-from-ceremonial-cacao-2fbdcecc12e 

Et bien entendu, une chose très importante est d’acheter un cacao respectueux : des traditions, des gens qui le cultivent et le transforment et de la planète.

OÙ ACHETER / QUOI ACHETER

Ces compagnies sourcent leur cacao directement auprès des communautés mentionnées ci-haut, leur payant des salaires décents et respectant leurs méthodes d’agriculture et transformation traditionnelle et artisanale. De la culture à votre consommation, le cacao est ainsi chargé d’amour et de respect.

Mieux vaut acheter du cacao en bloc (que vous allez couper, petit à petit) ou du cacao en sac, mais contenant encore le beurre de cacao, qui renferme tous les bons gras. Et vous voulez idéalement un cacao de grade cérémoniel. 

https://soulliftcacao.com/collections/packaged-foods

https://www.heartbloodcacao.com/collections/frontpage

https://www.keithscacao.com/collections/all-products 

Le cacao mentionné (Anima Mundi), après recherche, semble un peu moins bien, mais le voici au cas : https://animamundiherbals.com/products/cacao-raw-heirloom-organic 

Dans la vidéo, j’utilise un cacao en poudre qui se trouve vraiment facilement au Costa Rica. Petite erreur d’achat : je n’avais pas réalisé qu’il ne contenait pas le beurre de cacao. On le consomme quand même pour éviter le gaspillage, mais si vous voyez des cacao avec une belle consistance homogène comme le mien, c’est probablement que le beurre a été retiré. J’en ai aussi en poudre, contenant le beurre, et cela a plutôt une consistance de cacao en barre émietté :) 

CHANT

Voici les paroles du petit chant pour le cacao :

Cacaocito, la gracias te damo, las gracias te damo (x2)

Por abrir el corazón a la sanacion, abrirlo a l’amor (x2)

(Traduction : Cacao, nous te remercions, nous te remercions, pour ouvrir le coeur à la guérison et à l’amour)

RECETTE

*** Ne pas diluer avec du lait de vache ou de soya - cela vous empêchera d’absorber tous les bons minéraux du cacao 

On ajoute souvent de la cayenne, puisqu’elle « augmente » les pouvoirs du cacao - à vous de voir si ça vous parle :)

Votre dose cérémonielle de cacao (suivre les indications sur l’emballage - généralement 2-3 cuillères à thé)

200 ml d’eau ou de lait de coco ou autre alternative végane (sauf soya)

Sucrant naturel au choix (sucre de coco, sirop d’érable, miel)

Autres épices que vous aimeriez ajouter : cannelle, cardamome, gingembre, cayenne, sel himalayen, champignons médicinaux, etc.

Version longue : faire revenir doucement tous les ingrédients dans un chaudron, à feu doux. Attention : ne jamais porter à ébullition puisque cela enlève les minéraux du cacao 

Version paresseuse avec enfants lorsque vous avez du cacao en poudre : mélanger tous les ingrédients en poudre dans un fond d’eau presque bouillante jusqu’à l’obtention d’une poudre homogène. Ajouter un peu d’eau chaude, votre lait et votre sucrant (si liquide) et mélangez. 

Dans les deux cas : préparez en chantant :D 

Il est recommandé de consommer le cacao sur un estomac vide, le matin, pour mieux en ressentir les effets. Mais ça n’est pas obligatoire. Aussi, attention de ne pas le consommer trop tard en journée, puisque cela pourrait perturber votre sommeil.

Bon rituels matinaux! 


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