Quitter le bien-être pour être bien

Bon lundi tout le monde :)

J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un beau week-end. Les couleurs arrivent tranquillement ici - très tranquillement, il n’a pas encore fait assez froid. On m’a expliqué que les couleurs arrivent après le premier gel. Je suis patiente, elles arriveront bientôt.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’industrie du bien-être et de la grosse machine à argent qu’est le domaine de la guérison. Je n’ai surtout pas la prétention de croire que je détiens les réponses. Je peux seulement vous partager mon expérience. J’espère simplement que cet article vous aidera à trouver ce qui fonctionne pour vous, tout en activant davantage votre clairvoyance.

Je ne me suis jamais sentie aussi bien que lorsque j’ai rompu avec toute cette industrie. Quitter le bien-être pour être bien, voilà.

Parce que c’est une industrie, ne vous leurrez pas. Bien sûr, il y a des gens honnêtes, qui font leur travail pour les bonnes raisons, mais il y a une méchante grosse gang qui fait fortune sur le dos du mal-être des gens, sans leur apporter de réels résultats, ni même de réconfort. Mon article aujourd’hui n’est pas pour cracher sur les gens, mais pour vous inviter à plus de discernement et de clairvoyance, comme dit souvent mon amie Rose.

J’ai suivi aveuglément des protocoles, des « gurus » et me suis bourrée de suppléments. J’ai essayé tellement de sortes de soins énergétiques ou holistiques et de cérémonies en tous genres. Quand on va mal, on veut à tout prix aller mieux, littéralement. Et il y a un océan d’offres de toutes sortes “pour nous aider”. La plupart des offres se contredisent et beaucoup prétendent être LA solution. Maintenant que j’en suis sortie, j’observe à quel point cette industrie est remplie de prédateurs, qui prennent comme proies des gens perdus et souffrants.

Plusieurs milliers de dollars plus tard, est ce que j’allais mieux? Non. Même que mes symptômes étaient pires que jamais ET mon moral était complètement à plat. Je me sentais vide et je n’avais obtenu aucune vraie réponse à mes questions. J’en suis sortie fatiguée, découragée, croyant que la maladie était de ma faute et pire encore, que la guérison reposait uniquement sur mes épaules. Imaginez porter ce poids-là. Vous m’en redonnerez des nouvelles. Je croyais que si je ne guérissais pas, c’est parce que je faisais quelque chose de mal, qu’au fond je ne me sentais pas “digne” de guérir ou que je ne m’aimais pas assez pour me permettre la guérison. PARDON?! Mais c’est vraiment ce qu’on m’a dit, sous toutes les variantes imaginables, fois après fois.

Et quand je me suis mise à remettre en question ces principes hautement destructeurs, qu’est-ce qu’on m’a répondu? “Avec une attitude comme ça, c’est sûr que tu ne guéris pas!”, “tu as clairement un blocage subconscient qui t’empêche de guérir”, “il faudrait juste que tu fasses un soin XYZ pour aller plus loin”. Ou tout simplement, la personne défendait avec véhémence ses croyances, ignorant complètement le mal-être qu’elles me causaient.

Et là j’ai dit ASSEZ. Ça suffit. Cette industrie peut être tellement toxique. Et j’ai l’impression que les plus grandes victimes sont les gens les plus démunis, fragiles et souffrants. Ceux qu’on devrait le plus aider sont ceux de qui on abuse le plus.

Vous savez ce qui a été le plus fâchant pour moi? Tous les conseils vides, culpabilisants ou voulant encore plus de mon argent qu’on m’a donnés étaient presque invariablement amenés par des gens en parfaite santé. Des gens qui n’ont aucune idée du trauma d’être diagnostiqué avec quelque chose de rare, grave et incurable.

La clairvoyance a alors enfin fait son entrée.

Qu’est-ce qui sape mon moral? Qu’est-ce qui m’aide à me sentir mieux?

Avec ces deux petites questions, tout a changé. RIEN, dans mon cas, de ce que je faisais alors ne m’aidait à me sentir mieux, que ce soit physiquement, mentalement, émotionnellement ou spirituellement.

Alors POURQUOI je faisais tout ça!?

La clairvoyance est venue m’aider à faire un grand ménage. Et c’est ce que je veux vous partager aujourd’hui. Ça n’est pas parce qu’une méthode est chaudement recommandée ou qu’il y a des centaines de milliers d’adeptes qu’elle sera la bonne pour vous. Tant de gens ont perdu la capacité au discernement et suivent les autres et leurs conseils sans se questionner. Je vous invite à vous demander : qu’est-ce qui sape mon moral? Qu’est-ce qui m’aide à me sentir mieux? Et à écouter VOS réponses, sans ressentir le besoin de les justifier ou de convaincre les autres de leur utilité.

Si quelque chose de l’industrie du bien-être ne vous fait pas sentir mieux, pourquoi continuer? Pour la promesse d’un éventuel mieux-être? J’ai personnellement décidé de me concentrer sur le moment présent et sur mon bien-être quotidien. Si quelque chose n’y contribue pas, c’est non. Posez-vous les questions et écoutez vos réponses. Qui ont 100 % le droit d’être différentes des miennes! Cet article n’est pas une attaque envers vos croyances personnelles, mais une invitation à être à l’écoute de vos ressentis.

Trouvez ce qui VOUS fait du bien et apprenez à discerner le bien-être subtil et profond du bien-être superficiel et passager. Mais on garde cette nuance pour une autre discussion :)

Josée-Anne xx

PS : je termine en vous mentionnant qu’il ne reste plus que quelques jours aux inscriptions de Renaissance. Le sujet abordé aujourd’hui touche aux thématiques de réflexion qu’on explorera en profondeur. Sept semaines de rencontre en direct pour naviguer au travers des défis et transformations avec plus de paix intérieure et de clairvoyance. J’y partagerai les apprentissages et outils qui m’ont aidée à me sentir bien, alors que rien n’allait bien.

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